DOSSIER SELF-DEFENSE - PREVENTIONS

Table des matières

Chapitre 1. L'auto défense

Chapitre 2. Auto défense pour les séniors

Chapitre 3. L'auto défense pour les femmes

Chapitre 4. La gestion de la situation

Chapitre 5. La stratégie du combat de rue

Chapitre 6. Recommendations pour le combat de rue

Chapitre 7. La phase d'agression

Chapitre 8. Etude pratique en image

Imprimer l'entièreté du dossier self-défense

Chapitre 1. L'auto défense

Devenez votre propre garde du corps

Notre concept de self-défense (auto défense) pour les femmes, enfants, adolescentes, jeune adulte permet d’apprendre à se défendre efficacement, tout en gagnant en confiance.

Système d'auto-défense pour les femmes et les enfants

Lors d’une agression, les femmes et enfants sont inférieures physiquement et facilement forcés à se comporter comme des victimes. Ceux-ci souffrent très/trop souvent de violences physiques et de violences psychologiques.

Le concept d’auto-défense que nous appliquons apprend à mettre toutes les chances de son côté et à reprendre confiance en soi.

L'apprentissage s'appuiera sur des techniques faciles, qui ne nécessitent pas de connaissances préalables ou de conditions physiques particulières.

Peu importe votre âge et si vous désirez apprendre à vous défendre de manière réaliste, nous dispensons une formation pour vous! Il s’agit d’un programme d’entraînement essentiellement pour les femmes, adolescentes et les enfants, dispensé par des formateurs expérimentés.

Les objectifs du cours sont:

En tant que femme ou enfant, il faut fixer des limites et d’être capable de les faire valoir, se faire respecter
Les participants apprennent à évaluer de manière réaliste les situations dangereuses
A reconnaître les dangers potentiels dans certaines situations
Apprendre à maîtriser les situations menaçantes les plus courantes
Comment prendre conscience de ses forces et de ses faiblesses et en tirer un avantage
Comment rester déterminé et sûre de toi dans la vie quotidienne
Mettre en évidence ses points forts
Apprendre à réagir instinctivement de manière juste dans les situations dangereuses
Reprendre confiance en soi
Avoir une meilleure estime de soi

À qui s’adressent nos cours ?

Toutes les femmes, toute organisation ou institution ayant pour objectif l’aide aux femmes ou désireuse de former son personnel féminin à l’auto-défense

Aux enfants et adolescents afin de lutter contre le harcèlement physique et apprendre à se défendre dans de nombreuses situations

Femme(s)
Adolescent(e)s
Enfants
Assistantes sociales
Au personnel des maisons d’accueil
Refuges
Foyers pour toxicomanes
Toute institution s’impliquant dans la lutte contre les violences conjugales et les femmes battues
Toute organisation dont le but est de défendre les droits des femmes
Centres Publics d’Action Sociale (CPAS)
Centres sportifs pour femmes

Chapitre 2. Auto défense pour les séniors

Conseils

Les agressions contre les personnes âgées sont récurentes. Vous pouvez vous protéger en adoptant quelques bonnes habitudes pour éviter de devenir une cible facile.

Comment éviter de devenir une proie pour les agresseurs ?

Est-ce que la meilleure défense est l'attaque ?

Pas toujours ! En revanche, la prévention doit être votre premier objectif.
L'auto-défense n'est pas facile à pratiquer pour de nombreux seniors;
Désavantagés par une souplesse et une force physique réduites.
Donc, pour se protéger des agressions, autant éviter de se mettre dans une situation propice aux attaques.

Votre langage corporel peut avoir plus d'effet sur les agresseurs que votre âge et votre faiblesse apparente.

Une étude a déterminé les facteurs faisant d'un passant la victime plus probable d'une agression.

Il s'est avéré que l'âge, le sexe et la taille du passant ne constituaient nullement les facteurs les plus déterminants.

Les victimes potentielles sont: les personnes trainant les pieds, ayant une démarche maladroite, affaissées sur elles-mêmes et regardant par terre. Ces passants étaient percus comme plus faciles à terrasser!

Par conséquent, la meilleure technique d'auto-défense pour les seniors consiste à manifester un maximum de confiance en soi.

Résultat : l'agresseur éventuel jugera probablement que vous n'êtes pas la cible la plus facile à attaquer.

Pour éviter d'avoir l'air vulnérable, suivez les conseils suivants :

soyez vigilant et attentif à ce qui se passe autour de vous
habituez-vous à observer votre environnement pour repérer d'éventuelles menaces et les éviter
tenez-vous droit, relevez le menton et gardez les épaules en arrière : avec une posture courbée et le regard dirigé vers le bas, vous avez l'air vulnérable
adoptez une démarche fluide et naturelle pour manifester votre confiance en soi : si possible, marchez au même rythme que les autres passants
établissez un bref contact visuel avec les gens autour de vous : vous leur montrez ainsi que vous êtes conscients de leur présence. Si un agresseur sait que vous l'avez vu, il perd l'avantage que lui confère l'effet de surprise,
ne parlez pas au téléphone à moins d'avoir un mur dans le dos et évitez de regarder un plan en marchant : en faisant de la sorte vous montrez que vous n'êtes pas attentifs à ce qui vous entoure,
ne laissez pas un agresseur potentiel détourner votre attention : si un étranger vous demande l'heure, ne baissez pas la tête pour regarder votre montre. Continuez à marcher, levez le bras pour avoir la montre au niveau des yeux et voir la personne en face de vous (15°). Essayez de laisser 1 mètre entre vous et la personne (distance de sécurité)
restez dans les zones bien éclairées et fréquentées, la nuit : vous pouvez aussi avoir une mini-lampe de poche de combat,
n'attirez pas l'attention : évitez de porter des bijoux et vétements chers trop voyants. Si vous avez un porte-monnaie, gardez-le près du corps et non à la main.

Quelles sont les techniques d'auto-défense de base pour les seniors ?

Même en faisant le maximum pour éviter d'être une proie facile pour les agresseurs, vous n'êtes pas toujours à l'abri des criminels. Il est donc important d'apprendre à se protéger.

N'oubliez pas de vous protéger physiquement de l'agresseur, ce qui est le plus important.

Si un assaillant réclame votre argent ou vos bijoux, ne tentez pas de lui résister, surtout s'il est armé. Si vous ne pouvez pas lui échapper facilement, il est préférable de lui obéir : votre vie a plus de valeur que les objets qu'il vous réclame. Si possible, restez éloigné de l'assaillant et jettez-lui votre porte-monnaie dans une direction opposée à 45°. Evitez de lui donner à bout portant qui vous mettra en danger.

Quelques conseils:
- diviser votre argent sur vous, et laisser accessible un portefeuille avec 50 euros. Le reste metter le dans votre ceinture ou sur le corps
- idem pour vos papiers d'identités, permis de conduire, carte de banque et de plus ayez une copie électronique de ceux-ci sur une mini carte sd
Parfois, une confrontation physique est inévitable. Vous avez seulement quelques secondes pour réagir, vous devez donc être prêt.

Ces conseils vous aideront à pratiquer l'auto-défense :
- faites du bruit : criez ou sifflez. Munissez-vous d'un sifflet, que vous garderez dans la poche ou sur un porte-clés. Un coup de sifflet surprendra votre agresseur davantage qu'un cri. Vous pouvez même crier « Au feu », plutôt que le classique « Au voleur ». Les autres passants auront moins peur d'être attaqués et viendront plus facilement vous aider ;
- utilisez tout ce que vous avez à disposition pour vous défendre : un trousseau de clés, un gsm ou une cannette peuvent faire l'affaire. Votre canne ou votre parapluie peut être une arme de défense, il existe d'ailleurs des entraînements d'auto-défense à la canne pour les seniors (canne de kung fu). Il est également recommandé de sortir avec un pulvérisateur de gaz au poivre pour être prêt à repousser les assaillants ;
- visez les zones vulnérables de votre assaillant : même si votre agresseur est plus fort que vous, il a des points faibles que vous pouvez tenter d'exploiter. Les zones sensibles comprennent les yeux, le nez, l'entre jambe et les genoux. Vous choisirez et viserez en fonction de votre flexibilité, de la distance avec l'agresseur et de sa position par rapport à vous. S'il n'est pas trop proche, un bon coup de canne ou de pied dans le genou ou dans l'entre jambe de l'agresseur peut lui faire perdre l'équilibre. S'il est presque sur vous, tentez de lui mettre les doigts ou les clés dans les yeux. La douleur ressentie le désarssonnera peut-être suffisamment afin que vous puissiez fuir. (ceci sera abordé plus tard dans ce document)
- Enfin, si vous êtes encore assez souple, cherchez un cours d'art martial adapté aux seniors : Nous nous sommes spécialisé dans l'apprentissage auprès de publics spécifiques ou à des fins particulières comme l'auto-défense à main nue ou avec une canne de défense.
Chapitre 3. L'auto défense pour les femmes

Sommaire
1. Toutes les femmes doivent le savoir !

Votre propre sécurité dépend de vous seule, car les conséquences d'une agression physique ou psychologique sont vraiment dramatiques.

Cet dossier a pour but de vous faire prendre conscience des risques encourus si vous n'avez pas la moindre notion de Self Défense.

Vous allez découvrir les points essentiels à connaître pour protéger votre intégrité physique dans l'éventualité d'une agression par un individu malveillant.

Avoir des notions de self défense, ce n'est pas apprendre à se battre à la première occasion, mais savoir comment réagir en cas de légitime défense. La violence est devenue omniprésente de nos jours, et les cas d'agressions se multiplient de jour en jour.

2. Augmentation des agressions envers les femmes

Les statistiques parlent d'elles-mêmes

Selon un communiqué du ministère de l'intérieur, chaque année en France, 93.000 femmes déclarent avoir été victimes d'un viol ou d'une tentative de viol.

Il est très important de noter que dans 90 % des cas, la victime connaissait son agresseur.

L'année 2017 a recensé environ 1 million de femmes ayant été victimes de harcèlement sexuel ou de violences sexistes sur leur lieu de travail ou dans un espace public en France.

La réalité

Il est dramatique de constater que seulement 10 % des femmes ayant subi des violences sexuelles et sexistes déposeraient plainte. (Source du ministère de l'intérieur Français)

Les freins à la réalité pour porter plaintes sont les suivants :
- la peur de dénoncer la violence sexuelle
- la peur du rejet social et familial
- la peur des représailles suite à vos accusations d'agression sexuelle
- la peur d'entamer une procédure lourde émotionnellement et physiquement
- la non prise en charge correcte par l'autorité (entendu par des hommes)
- l'humiliation
- la minimisation du problème par la famille, ou les proches
- les normes du système (Religion, Culture)
- le manque de confidentialité
Vous devez supprimer les freins à la réalité et porté plainte contre votre ou vos agresseurs.

Les faits sont là. Ne soyez pas des femmes victimes, formez-vous un minimum pour apprendre à lutter contre les agressions et les éviter.

3. Que dit la loi sur les actes de violence

En France, le viol est défini comme un acte criminel correspondant à la loi 222-23 du code pénal.

Ce délit est passible de 15 ans d'emprisonnement en réclusion criminelle et il y a un délai de prescription au bout de 20 ans.

En Belgique, loi du 11 juin 2002 relative à la protection contre la violence et le harcèlement moral ou sexuel au travail détermine ce qu'il faut entendre par violence au travail, harcèlement moral ou sexuel au travail lien pdf

QUE DIT LA LOI SUR LE VIOL EN BELGIQUE ? les articles relatifs aux peines encourues sont : article 372 et 375 du code pénale belge site web détails

Le crime de viol entraîne une réclusion de 5 à 10 ans et le délai de prescription est la durée au-delà de laquelle une action en justice ne peut plus être exercée. Ce délai s'élève à 10 ans

4. L'âge des Victimes

Quel est l'âge moyen d'une victime d'agression sexuelle ?
- 80 % des victimes qui ont subies une agression sexuelle ont moins de 30 ans
- 36% ont entre 18 et 30 ans
- 29% ont entre 12 et 17 ans
- 15% ont moins de 12 ans
5. Quelle est l'étape la plus importante pour me protéger ?

La première étape, et la plus importante pour vous protéger contre le viol est la prise de conscience mentale et la disposition à percevoir une menace lorsqu'elle est présente.

Il ne faut pas être dans le déni. Vous pourriez être visée par un violeur!

6. Quelle est la fréquence du viol ?

C'est beaucoup plus courant que la plupart des gens ne le pensent.

Vous connaissez probablement des femmes qui ont été violées ou agressées, mais elles n'en parlent pas .

Les statistiques francaises montrent q'une femme sur trois sera agressée dans l'intention d'une agression sexuelle au cours de sa vie.

7. Existe-t-il un violeur «typique» ?

ABSOLUMENT PAS

Les viols dans la rue, ou commis par un inconnu s'introduisant de force dans le domicile de sa victime ne sont pas rares. Tout comme les enlèvements de femmes.

Toutefois, les violeurs ciblent plus souvent une personne qu'ils connaissent un peu.

Cela peut-être :
- une personne de votre famille
- un voisin
- un étudiant de votre école
- une personne que vous avez vu lors d'une fête ou dans un bar
- quelqu'un que vous considérez comme un bon ami
- votre petit ami ou ex-petit ami pourrait même décider qu'il veut avoir des relations sexuelles avec vous, sans votre consentement
- un collègue
- une violence conjuguale
Trop souvent la réponse suite à un viol est :

«c'est ma parole contre la sienne !»

et il faut bien avouer que malheureusement, ce plan fonctionne couramment.

Aucun des violeurs ne portera de pancarte disant : «Je suis un violeur et je veux te violer !».

Mais ils peuvent émettre des signaux que vous pouvez sentir, si vous apprenez à écouter et à obéir à votre instinct.

8. Est-il vrai que la plupart des violeurs sont étrangers aux victimes ?

ET A NOUVEAU LA REPONSE EST NON !

En fait, 70% des victimes de viol connaissent leur agresseur.

9. Existe-t-il un endroit en particulier où se produisent la plupart des viols ?

LA REPONSE EST OUI
- Plus de 50% des viols ont lieu à moins de 2 kilomètres du domicile des victimes ou à leur domicile
- Environ 25% des viols ont lieu au domicile d'une autre personne
- Environ 20% des viols ont lieu à l'extérieur du domicile
- Environ 5% des viols ont lieu sur le lieu de travail
10. Quand la plupart des viols ont-ils lieu ?
- Environ 32% des viols ont lieu entre 6 h et 18 h
- Environ 42% des viols ont lieu entre 18h00 et minuit
- Environ 24% des viols ont lieu entre minuit et 18h00
11. Quel type de comportement peut précéder un viol ou une attaque ?

Les violeurs de rue recherchent une victime «facile».

C'est à dire une personne auprès de laquelle ils peuvent se faufiler, qui ne fait pas attention ou qui ne semble pas vouloir se battre.

Essayez de ne pas ressembler à une victime «facile».

Soyez consciente de votre environnement et donnez l'impression que vous savez ce que vous faites et où vous allez.

Ne vous promenez pas avec des écouteurs dans des endroits louches et isolés, ou lorsque vous êtes sous l'influence de drogues ou d'alcool, cela vous déconnecte de la réalité.

Un violeur peut essayer de vous interroger pour voir quelles sont vos limites et si vous allez ou non vous défendre. ‹ Il peut poser des questions personnelles ou essayer de vous rendre service. Un violeur peut être très serviable et gentil pour arriver à son objectif finale.

Un violeur de rue peut également vous suivre, vous dire quelque chose à propos de vous. Défendez vos limites et ne vous laissez pas faire, montrez lui que vous avez du caractère et que vous savez vous défendre tout au moins verbalement, puis s'il le faut physiquement. Et il faut bien l'admettre c'est à ce moment que les cours de self defense ont leur réel intérêt ...

Conseil : Restez à bonne distance pour éviter une saisie; C'est l'une des bases essentielles

12. Que dois-je faire lorsque quelqu'un me met mal à l'aise ?

Ecoutez votre intuition et vos sentiments. Il ne faut surtout pas les réprimer ou vous sentir coupable.

Vous pouvez vous dire que vous n'avez aucune raison d'être méfiante, mais essayer plutôt de penser ainsi : j'ai peur pour une raison que j'ignore, je dois rester vigilante.

13. Qu'est-ce qui peut déclencher ma réaction de peur et d'inquiétude subite ?
- Si quelqu'un vous suit par exemple
- Un regard insistant et vulgaire sur certaine partie de votre corps
- Une personne qui s'avance vers vous en vous invectivant avec des termes sexistes
- Un inconnu vous prend par le bras, touche votre épaule ou tout autre partie de votre corps
- Des gestes irrespectueux de l'inconnu sans pour autant qu'il ne vous touche, comme se toucher les parties en imaginant qu'il vous caresse
Bref, quelque soit le signe, son but sera de tester votre volonté et de voir si vous avez du répondant. A vous de montrer que vous ne vous laissez pas faire.

14. Que dois-je faire lorsque je sens une menace ?

Avant d'avoir des «preuves» que vous êtes menacée, vous pouvez faire plusieurs choses :
- Essayez de rester avec les gens que vous connaissez
- Allez vers d'autre personne pour éviter d'être dans une situation d'isolement
- Attirez l'attention, en criant haut et fort (précisez clairement ce qui vous dérange):
- Poussez un cri persant prolongé et audible à distance
- Vous pouvez même utiliser des générateurs de bruit, comme :
Savoir comment se déplacer pour se protéger

Il est très important d'être mentalement préparée à faire une scène de comédie, à crier ou à faire beaucoup de bruit.

Les cris attirent l'attention et vous préparent physiquement et mentalement à vous protéger.

Les femmes sont conditionnées à rester polies et trop dociles envers les hommes, il vous faut contrer ce conditionnement féminin !

Si quelqu'un vous fait peur et que vous créez une "scéne" et que vous vous trompez, quelle différence cela fera t-il ?

D'un autre côté, si vous attendez que le gars vous attrape ou vous mette dans une situation plus dangereuse, vous aurez perdu une occasion importante de vous protéger !

Pour vous préparer à crier en cas d'attaque, entraînez-vous à crier fort, à partir de votre diaphragme, comme un chanteur.

Savoir crier pour se protéger

Promenez vous dans les bois et entraînez vos cordes vocales, cela vous permettra même d'évacuer votre stress (méthode japonnaise).

Si vous pensez que vous préférez siffler plutôt que de crier, achetez-vous un sifflet strident.

De préférence Léger et très simple à utiliser

Et si vous préfèrez les alarmes de poche, il vous suffira de tirer sur la sangle pour déclencher une alarme de + de 130 dBa, ce type d'alarme ressemble à une télécommande.

Selon des études, la «résistance verbale énergique», c'est à dire crier, est positivement associée à la prévention du viol, tout comme la résistance physique.

La «résistance verbale non forcée», c'est à dire un plaidoyer, raisonner avec un agresseur, cela est associé à l'achèvement du viol et ne vous sera pas d'une grande aide. L'excitation de votre agresseur sera telle, que vos arguments risquent fort de n'avoir aucun effet. Si ce n'est lui confirmer votre passivité

En conclusion, avant d'être attaquée, préparez-vous mentalement à crier.

Et si vous êtes attaquée ou si vous vous sentez menacée, faites la même chose : criez, criez et criez encore à en perdre haleine

De plus, n'hésitez pas à résister si l'agresseur veux vous emmener dans une ruelle ou dans sa voiture.

Les experts estiment que vous avez de meilleures chances de survivre en résistant, même si votre agresseur est armé.

Le fait de résister et de crier vous donnera l'opportunité d'affirmer votre volonté à votre agresseur.

Frappe avec le genoux aux parties génitales

Ensuite, interviennent les techniques de self défense de base pour adjoindre les actes à vos cris, comme mordre, griffer, frapper aux parties génitales ou à la gorge de votre agresseur. La nature vous a doté d'armes naturelles, utilisez-les!

Frappe avec le tibia aux parties génitales

Faites-lui mal et dépensez le maximum d'énergie pour vous défendre, quitte à ce que vous passiez pour une folle.

Giffle avec une frappe en paume au visage

Cela n'aura pas la moindre importance, ce qui compte c'est votre intégrité physique et morale.

Écraser le pied de l'agresseur avec les talons

15. Que dois-je faire dans la vie de tous les jours, lorsque je me sens mal à l'aise ?

Fixer des limites et les défendre fait partie de votre sécurité, car vous serez au courant des violations et serez mieux préparée à agir lorsque vos souhaits ne seront pas respectés.

Dites fermement, clairement et tout simplement votre mal être: «Je me sens mal à l'aise lorsque vous vous appuyez contre moi. S'il vous plaît, laissez-moi un peu d'espace.»

Lorsque vous défendez vos limites, votre langage corporel et votre ton de voix devraient communiquer le même message que vos mots : «S'il vous plaît, arrêtez de me toucher».

Cela devra être prononcé d'un ton sérieux, à haute voix, et surtout pas en riant.

Un violeur potentiel veut que vous gardiez votre attitude amicale et ouverte pendant qu'il vous manœuvre dans une situation dans laquelle vous seriez vulnérable au viol.

Soyez à l'affût des boissons ou des aliments contenant des drogues comme le GHB ou d'un individu qui essaie de vous enivrer.

Le GHB est la drogue du violeur. C'est un anesthésique connu pour ses propriétés sédatives et amnésiques. L'individu introduit ce liquide dans votre verre, ce qui provoque un sentiment de bien-être, de tranquillité et de légère euphorie. A fortes doses, c'est un somnifère puissant. Ce liquide ne change pas le goût de votre boisson et il reste donc presque indétectable. N'acceptez pas un verre d'un inconnu. Ne perdez jamais de vue votre verre même chez vous en compagnie d'autres personnes!

Résistez à la manipulation et, une fois de plus, contre carrer votre conditionnement.

Ce n'est pas parce que vous avez été en groupe avec quelqu'un à une fête ou que vous avez parlé avec lui dans un bar que vous devez accepter de vous déplacer ou aller dans une autre pièce avec lui.

N'acceptez pas de vous faire raccompagner sans prendre un minimum de précaution, retourner avec la personne avec laquelle vous êtes partie. Si vous acceptez communiquer le nom de la personne, le véhicule et le numéro de plaque à un amis. S'il n'y a personne pour vous raccompagner en toute sécurité prenez un taxi.

Et s'il n'apprécie pas ou si vous lui semblez grossière ou trop méfiante lorsque vous refusez ? ALORS FRANCHEMENT CELA N'A PAS D'IMPORTANCE

Vous pouvez également mentir, plutôt que de discuter avec lui, si cela peut vous aider à vous mettre en sécurité, faites semblant d'être prête à l'accompagner, mais vous devez d'abord aller chercher quelque chose. Comme votre sac, vos clés ou votre téléphone

Si quelqu'un viole clairement vos limites ou vous fait peur, oubliez les règles qui s'appliquent généralement dans les situations sociales et traitez-le comme vous le feriez pour un agresseur dans la rue, préparez-vous à faire une scène et à attirer l'attention d'autres personnes pour qu'elles viennent à votre aide.

Si vous êtes attaquée, ne gaspillez pas d'énergie à plaider avec votre attaquant, la recherche a montré que plaider ou raisonner avec votre attaquant est inutile, soyez réactive et efficace. La loi sur la légitime défense passe après votre sécurité personnelle.

16. Dois-je résister physiquement et riposter ?

OUI, OUI ET ENCORE OUI

La résistance physique et la riposte sont souvent votre meilleur choix pour vous défendre contre une attaque.

Si les cris n'incitent pas votre agresseur à reculer et que vous ne voyez pas de moyens de vous échapper, vous pouvez choisir de vous défendre physiquement.

Les études ont montré que les femmes qui résistaient physiquement et se défendaient n'augmentaient pas leur mise en danger, bien au contraire.

Cela réduisait très significativement les chances de viol et de blessures physiques.

Les sujets de cette études comprenaient les femmes qui ont riposté sans aucune formation spécialisée.

Je vous laisse imaginer le résultat, si vous aviez la moindre formation en self défense.

17. Y a-t-il des tactiques d'auto-défense que je peux utiliser sans recevoir de formation spécialisée ?

OUI BIEN SUR

Mais n'oubliez pas qu'il y a la théorie et la pratique, et que rien ne remplace un minimum d'entraînement.

Même si vous ne pratiquez que durant 1 ou 3 mois, ce sera toujours un plus pour votre compréhension et votre mental.

Voici quelques exemples de techniques de base préventives:
- Si l'agresseur vous suit, n’ayez pas peur de vous retourner et de le regarder. Cela peut dissuader un violeur qui a peur d’être reconnu par exemple.
- Déplacez-vous rapidement.
- Cachez vos réactions pour mieux le surprendre.
- L'élément de surprise fonctionnera toujours à votre avantage, comme crier subitement.
- Si vous êtes attrapée par derrière, frappez sur ses pieds, aux tibias avec le talon de votre chaussure, ou bien encore utilisez votre coude pour le frapper dans les côtes.
- S'il a saisi votre bras, ne cherchez pas à enlever cette saisie, un homme a beaucoup plus de force que vous, assénez-lui plutôt une gifle fracassante ou un coup de pied aux organes génitaux.
- Il ne faut pas hésiter à mordre et griffer en criant.
- S'il est sur vous, essayez de lui mettre les doigts dans les yeux si vos mains sont libres ou de lui arracher les parties si elles sont sous lui. Le mordre est encore une bonne solution.
- Si l'agresseur n'a pas de prise sur vous, essayez d'éviter les mouvements qui lui permettront de vous attraper ou de vous renverser. C'est ce que l'on appèle les distances de sécurité en self défense. Placez vos mains devant vous pour mettre de la distance.
- Donnez-lui un coup de pied au tibia ou au genou plutôt qu'à l'aine ou au ventre. Ainsi, il ne pourra pas saisir votre jambe.
- Si vous avez un objet comme une canne ou un parapluie, ou même votre sac à main, ou votre téléphone, essayez de le frapper avec force et de manière décisive de sorte qu'il ne puisse pas vous attraper. Les cibles principales devraient être les organes génitaux, le cou et les yeux.
18. Que dois-je considérer avant de m'inscrire à une formation d'auto-défense ?

Vous souhaitez améliorer vos connaissances en matière d'autodéfense ou suivre un programme de formation à l'autodéfense !

Plusieurs choix s'offrent à vous :
- Inscription dans un club près de chez vous.
- Cours particuliers à domicile.
19. Existe-t-il des armes non létales que je peux utiliser pour me défendre ?

OUI

Il existe de nombreuses armes non létales et d'autres objets ordinaires qui augmentent l'efficacité des coups, tels que les anneaux de défense, les Kubotan, les stylos à bille, les crayons, les clés, les limes à ongles et les lampes de poche de combat.

les anneaux de défense

le kubotan

les stylos à bille défense ou les crayons

les clés

les limes à ongles

les alarmes

les sifflets

les lampe de poche de combat

Manriki husari: chaîne de combat

20. Les tasers ?

Les Tasers qui sont des shockers électrique sont légaux en France et dans la plupart des États, ils pourraient fournir une alternative d'autodéfense à ceux qui sont formés à leur utilisation.

Par contre ils sont interdits en Belgique

21. Le spray au poivre ?

Les effets du gaz poivré ont été étudiés et testés.

Le gaz poivré n'a pas d'impact à long terme, il n'y a donc aucun risque de mutiler ou de tuer un attaquant. Le spray au poivre, utilisé selon les instructions du fabricant, désactivera un attaquant pendant 30 à 45 minutes.

Le spray au poivre a dépassé tous les autres sprays utilisés en légitime défense en raison de son efficacité et de la prévisibilité de ses effets.

Avant de voyager, vous devez vérifier les réglementations à ce sujet qui sont appliquées dans votre pays de destination. Les compagnies aériennes exigent que le gaz poivré soit emballé dans les bagages enregistrés en soute.

22. Que dois-je garder à l'esprit pour me protéger ?

Gardez à l'esprit les précautions de sécurité suivantes :

À la maison

Accrochez des rideaux ou des stores opaques sur vos fenêtres. Avoir un chien ou donner l'impression d'en avoir un.

Comme par exemple les alarmes "Chien de Garde", qui simule avec un réalisme impressionnant l'aboiement d'un chien et peut faire fuir l'individu malveillant. Les alarmes on un angle de détection de 360° et fonctionne même à travers les portes avec une sirène puissante. de 120 dB.

Verrouillez vos portes et fenêtres : lorsque vous êtes partie et même lorsque vous êtes à la maison.

En voyageant

Commandez les taxis à l'avance, ainsi l'identité du conducteur est connue.

Lorsque vous conduisez, ne vous arrêtez pas pour un accident mineur, ou tout autre incident dans un endroit où la route est isolée. Conduisez jusqu'à une zone peuplée, puis arrêtez-vous et prévenez les services de secours. Les violeurs créent parfois des accidents mineurs ou se font passer pour des forces de l'ordre. Faites un signalement aux autorités compétentes.

Méfiez-vous de la technique du faux billet de 50 euros accroché à votre essuie-glace, le but étant de vous distraire pour voler votre voiture ou vous agresser

Utilisez votre téléphone portable pour appeler la police à propos d'évènements suspect vous concernant ou lors de comportements suspects des autres automobilistes ou tout simplement pour appeler à l'aide en cas d'urgence. N'oubliez pas de relever les numéros de plaques mineralogique. Une Dashcam est aussi une solution très intéressante.

Au travail

Reconnaître le harcèlement sexuel comme faisant partie du continium de la violence sexuelle.

Assurez-vous que votre employeur ne donne pas d'informations sur vous, telles que votre adresse ou votre numéro de téléphone à des clients ou des personnes qui disent vous connaître, etc.

Demandez à vos collègues de prendre un message afin que vous puissiez retourner l'appel si vous le souhaitez. Informez votre employeur si quelqu'un vous a menacé, vous a suivi, etc., notamment vos partenaires intimes actuels ou passés.

Si vous avez une ordonnance de protection contre quelqu'un, assurez-vous d'en informer votre employeur et de garder une copie de l'ordonnance avec vous en tout temps.

Lorsque vous travaillez tard, garez-vous près de la sortie dans un endroit bien éclairé ou demandez à quelqu'un de vous accompagner jusqu'à votre voiture, si possible.

23. Que dois-je faire en cas d’urgence ?

Garde de Médecine Générale

Le 071/33.33.33 est le numéro d'appel unique de la Garde de Médecine Générale! ... Le Service Allô Santé, créé par la FAGC en 1999, assure une permanence après 19:00

Appel Européen

Le 112 est le numéro d'appel d'urgence européen. Ce numéro est utilisable dans tous les pays de l'union européenne si vous êtes victime ou témoin d'un accident.

Aide médicale non urgente

Vous avez un problème médical et votre médecin généraliste n'est pas disponible ? Composez le 1733. Ce numéro pour l'aide médicale non urgente est lié aux services de garde locaux. Appelez uniquement le 1733 si vos problèmes médicaux ne peuvent pas attendre une consultation chez votre médecin.

Sourds et malentendants

En France, Le 114 est le numéro d'urgence pour les sourds et malentendants. Il faut télécharger une application sur votre smartphone ou sur votre ordinateur. Cette application gratuite est disponible sur Apple Store et Google Play. Voici un lien explicatif pour les deux types de téléchargement : Info disponible

En Belgique, Sourd ou malentendant! Le 112 est également accessible via app ou sms info disponible ici

Service Aide Médicale Urgente = Samu

Les autres numéros à connaître sont le 100 ou 112 pour le SAMU, c'est-à-dire le service d'aide médical d'urgence.

Gratuité des numéros d'urgence

Les numéros d'appels en cas d'urgence sont tous gratuits et joignable 24 heures sur 24.

24. Apprenez les notions de bases

Maintenant que vous connaissez les tenants et aboutissants de la violence envers les femmes, ne restez pas passive. Vous pouvez lire des livres sur le sujet, regarder des vidéos sur youtube ou même, pourquoi pas, acheter une formation en ligne ou rejoindre un club d'autodéfense pour apprendre les bases. Prenez soin de vous, et anticipez.

Chapitre 4. La gestion de la situation

Introduction

Lors d’une agression, les femmes et enfants sont inférieures physiquement et facilement forcés à se comporter comme des victimes. Ceux-ci souffrent de violences physiques et de violences psychologiques.

Le concept d’auto-défense que nous appliquons apprend à mettre toutes les chances de son côté et à reprendre confiance en soi.

L'apprentissage s'appuiera sur des techniques faciles à apprendre qui ne nécessitent pas de connaissances préalables ou de conditions physiques particulières.

Il s’agit d’un programme d’entraînement pour les femmes et les enfants, dispensé par des formateurs expérimentés.

La première chose à retenir est que, quelle que soit la taille de votre assaillant, celui-ci a des points faibles et qu’il est tout à fait possible pour vous de les identifier pour pouvoir mieux réagir.

Stratégie de gestion de la situation (A.P.G.C.S.F):
1. Analyser la situation
2. Prévention, attitude à avoir quand on se déplace
3. Gestion du conflit verbal
4. Crier, avertir l'entourage si c'est possible (essayer de prendre l'ascendant verbal)
5. Se dégager de l'agresseur sans frapper
6. Frapper l'agresseur si celui-ci insiste, se dégager, frapper et fuir
1. Analyser la situation

Comprenez les différentes étapes d'une agression, combat.
- Examiner la situation et repérer les éléments de danger pouvant compromettre la sécurité de la personne.
- Porter une attention particulière à l’état émotif de la personne.
En vous préparant à chaque étape d'une confrontation, vous pourrez souvent éviter d'en arriver aux mains. Éviter un/le combat devrait être votre objectif principal. Vous devrez donc être raisonnable et mieux évaluer la situation que ne le fait votre adversaire.

2. Prévention, attitude à avoir quand on se déplace.

Eviter le conflit, changer de route, de chemin si nécessaire

Eviter les zônes isolées

Ne pas marcher près des camionettes, des ruelles, le long des maisons,...

Évitez de marcher seul: Si vous devez parcourir une longue distance à pied pour rentrer de la gare ou de l'arrêt de métro après le travail, songez à donner rendez-vous à un ami et à rentrer ensemble. Rester en groupe est la façon la plus sure d'éviter ce type de situations. Si vous devez rentrer seul, mêlez-vous à un groupe de passants et marchez avec eux. Pas besoin de connaitre les gens pour être en sécurité en leur compagnie.

3. Gestion du conflit verbal

Préférer toujours: éviter la confrontation, qu'elle soit verbale ou physique.

Il vaut mieux éviter d'être blessé, pour se faire, parfois il vaut mieux se soumettre (perdre la face) et s'enfuir

Chaque étape menant à une bagarre est une occasion de mettre un terme à la confrontation. Une étape mènera inévitablement à la suivante, à moins que vous ne décidiez de prendre vos distances. La confrontation physique devrait toujours être votre dernière ligne de défense.

Pour calmer une dispute qui dégénère, parlez moins fort. Si vous vous calmez vous-même, les machos même les plus violents pourraient rapidement se calmer.

Si vous êtes coincé par un agresseur, vous devrez faire en sorte que des gens puissent vous voir et vous aider. Vous aurez moins de chances d'être blessée si vous vous trouvez dans une rue passante. La confrontation dégénèrera moins facilement si vous êtes en public.

L'escalade: Il s'agit de la dispute initiale, avant que le combat n'éclate. Cette dispute pourrait dans un premier temps paraître innocente, mais peut en fait dégénérer très rapidement.

Les menaces verbales: Il s'agit du moment où des menaces physiques commencent à être formulées : « je vais faire ceci ou cela ».

Pousser ou tout autre comportement menaçant: Là nous dépassons la barrière verbale, les bagarres commencent généralement non pas par des coups de poing ou de pied, mais par des tentatives d'intimidation ou de petites bousculades. Il est toujours possible, à ce stade, d'éviter un véritable conflit physique.

4. Crier, avertir l'entourage si c'est possible (essayer de prendre l'ascendant verbal)

Faire preuve d'assertivité: S'exprimer de manière inappropriée est généralement le résultat d'un manque de confiance en soi. Par contre, l'assertivité est considérée comme étant une attitude ni passive ni agressive, mais plutôt comme un comportement équilibré.

Dites précisément ce qui ne vous convient pas:
ex: Monsieur, je ne vous connais pas ne me toucher pas, svp!
ex (s'il continue, parlez plus fort pour montrer votre détermination): Monsieur, je ne vous connais pas ne me toucher pas, svp!
ex (3 ème niveau, parlez très fort, voir crier)...

5. Se dégager de l'agresseur sans frapper

Il existe des mouvements de dégagements assez simple sans pour autant frapper votre assaillant vous permettant de fuir. Votre assaillant pourrait abandonner.

6. Frapper l'agresseur si celui-ci insiste, se dégager, frapper et fuir

Se référer au cours!

7.Les différents type d'agression

Le type d'assaillant - motivations différentes:
- Le lourdeau qui veut simplement t'importuner
- Le prédateur sexuel
- Le psychopathe, le méchant qui veut vous faire mal
- Le voyou (vol de bijoux, argents, sac, voiture, banane, gsm,...)
- Le drogué ou personne sous l'emprise de médicament, stupéfiant
Chapitre 5. La stratégie du combat de rue

La différence entre vous en sortir ou faire la une des journaux du lendemain pourrait bien ne tenir qu'à la façon dont vous serez préparé à affronter une situation dangereuse. Apprenez des techniques simples, afin de savoir vous défendre avant et pendant une attaque, qu'il s'agisse d'une combat ou d'une embuscade et assurez ainsi votre sécurité.

Essayer de vous dégager de la situation gentillement

Dans certains cas, comme l'importun dans la rue, dans une soirée, il sera possible d'éviter le combat en vous dégageant simplement de la situation.

Protégez votre visage.

Si l'agresseur essaye de vous donner un coup de poing ou de vous attaquer au visage, placez vos mains sur votre front afin d'esquiver les coups et gardez vos bras proches de votre corps. Vous donneriez alors l'impression d'être dans une position de faiblesse et cela amènera votre agresseur à baisser sa garde. De plus, cette position vous permettra de protéger votre visage et vos côtes, deux endroits fragiles.

Tenez-vous bien stable.

Placez vos pieds légèrement en diagonale, dans une position similaire à celles des arts martiaux. Vous aurez ainsi moins de chances d'être renversé par votre adversaire. C'est en restant debout que vous aurez le plus de chances de gagner un combat et de vous en sortir. Évitez à tout prix de vous laisser renverser au sol.

Évaluez votre agresseur.

Regardez ses mains. S'il était sur le point de vous attaquer avec ses mains, celles-ci seront en évidence. Cependant, si les mains de l'agresseur cachent une arme, il les gardera sur les côtés de son corps. Si vous êtes attaqué par une personne armée d'un couteau ou d'un pistolet, évitez toute confrontation et échappez-vous. S'il vous est impossible d'éviter le combat, vous devez mettre un terme à la confrontation de façon brusque, puis courir et chercher du secours.

Préférez toujours vous enfuir.

À moins que votre agresseur ne le rende impossible, vous enfuir sera toujours l'option la plus sure. Si vous pouvez éviter un combat, évitez-le et partez en courant.

Chapitre 6. Recommendations pour le combat de rue

Attaquez les yeux et le nez.

Si vous devez mettre un terme à la confrontation le plus rapidement possible en frappant en premier, frappez fort et porter plusieurs coups, puis courez et chercher de l'aide.

Lorsqu'un agresseur vous coince dans une ruelle. Évitez d'être blessé, en mettant un terme au combat aussi rapidement que possible.

Les yeux et le nez sont les points les plus sensibles du visage et vous pourrez les frapper avec vos coudes, vos genoux, vos mains et votre front.

Frappez ou attrapez l'entrejambe d'un agresseur de sexe masculin.

Pour neutraliser rapidement votre agresseur, frappez son entrejambe avec votre genou ou attrapez cette partie de son anatomie et tournez-la entre vos mains, tout en tirant.

Utilisez vos chaussures à talons.

Lorsqu'un agresseur vous attaque par-derrière, il est fort probable que ses bras soient placés autour de la partie supérieure de votre corps. Si vous avez des chaussures à talon, frapper avec ce talon, cette technique peut être particulièrement efficace.

Attaquez les genoux de votre assaillant.

Si, par exemple, votre agresseur vous étrangle ou a ses mains au niveau de votre visage, attaquez-le aux jambes afin de pouvoir vous échapper ou de vous défendre. Cette technique sera tout particulièrement efficace si votre agresseur est beaucoup plus imposant que vous et vous y parviendrez facilement depuis votre position de défense. Frappez dans les tibias et dans les genoux, comme vous tacleriez au football, au lieu de simplement marcher sur les pieds de votre agresseur. Ces coups seront rapides et douloureux. De plus, si ses jambes sont suffisamment proches de vous, vous pourrez frapper son entrejambe avec votre genou ou son nerf fémoral ( dans l'intérieur de la jambe). Vous pourriez ainsi anéantir votre agresseur, car 5 à 6 kilos de pression suffisent à casser un genou.

Déviez l'attaque.

Si l'agresseur tente de vous attraper par-derrière pour vous étrangler, appuyez son avant-bras contre votre clavicule au lieu de chercher à retirer directement le bras, ce qui pourrait être difficile si vous vous battez contre quelqu'un de plus fort que vous. Vous vous dégagerez ainsi de la prise de votre agresseur et sa tête, ses côtes et ses jambes seront vulnérables à votre contre attaque. Lorsque votre agresseur est derrière vous, ses tibias seront proches de vos jambes et seront alors ensuite faciles à frapper.

Asseyez-vous. Abaissez-vous.

Si l'agresseur essaye de vous saisir par-derrière, abaissez-vous rapidement et violemment comme si vous vous laissiez tomber sur un fauteuil. Il sera ainsi plus difficile pour votre adversaire de vous saisir et vous aurez le temps de l'attaquer en frappant ses tibias ou de vous repositionner pour une attaque frontale.

Soyez méchant, vicieux.

Si l'agresseur essaie de vous étrangler de face en entourant votre cou de son bras, amenez la plante de votre pied vers l'avant, comme vous le feriez pour frapper dans un ballon et frappez de toutes vos forces juste au-dessus de sa cheville ou dans son entrejambe. Vous pourriez ainsi lui casser la jambe ou obliger l'agresseur à vous lâcher.

Le coup de tête.

Un grand classique, le crâne étant un des os les plus solides du corps humain, il va sans dire que le coup de tête est l’une des « techniques » les plus employées dans les combats de rue. Votre nez est alors généralement la cible adéquate : il est facilement brisable, saigne abondamment et vous empêchera de respirer correctement, ce qui peut provoquer une panique qui affaiblira votre défense. C’est pourquoi vous devez toujours essayer de mettre de la distance entre vous et votre agresseur. L’autre avantage du coup de tête, c’est qu’il est réalisable avec n’importe quelle partie du crâne, ne vous méfiez pas uniquement du front de votre assaillant.

Les pressions sur les yeux.

Voilà un geste qui peut réellement occasionné des dommages. Les yeux sont très fragiles, et une fois que votre agresseur aura ses doigts placés dans vos orbites oculaire, l’issue peut en être très dangereuse. Il faut toujours protéger son visage lors d’une altércation. Lorsque votre adversaire tente ce genre de manœuvre, essayez de ne pas trop paniquer : d’autres endroits de son corps sont alors laissés sans protection (le foie, les côtes, les parties génitales, …)

Les morsures.

Lors d’un combat de rue, on se bat avec ce que l’on a et comme on le peut. Tous les coups sont permis, vous pourrez vous retrouver face à des agresseurs prêts à tout pour vous infliger des dégâts corporels. Certains peuvent tenter de vous mordre. Ça peut paraître risible mais la douleur est intense.

Les tirages de cheveux.

Technique pour immobiliser ou tout du moins ralentir leurs adversaires. En vous tirant les cheveux votre agresseur ouvre votre garde et voit ainsi la portée de ses coups augmenter. Votre visage devient indéfendable et vous voici à la merci de nombreuses frappes.

Les manipulations des parties génitales.

Les parties génitales représentent un des points faibles de l’anatomie masculine. Il n’est donc pas rare qu’on tente de vous attaquer ou de les saisir à pleine main afin de vous faire hurler de douleur et de vous faire abandonner la lutte.

Les manipulations des plaies ouvertes.

Si votre chaire est entaillée ou que votre adversaire vous a coupé (avec ses poings, sur votre visage par exemple), il y a de fortes chances pour qu’il tente d'y placer ses doigts. La douleur déjà vive, sera renforcée à tel point que vous pourrez perdre votre sang-froid.

Les pressions sur les articulations.

En cas de combat rapproché, votre assaillant peut parfois tenter d’attraper vos articulations les joints reliant le coude au bras et ceux de l’arrière des genoux) afin de tirer dessus ou d’y appliquer une forte pression.

Griffures et pincements.

Votre assaillant n’hésitera pas à tordre votre peau, la pincer ou même la griffer. Si la douleur n’est pas forcément comparable à celle infligée par un véritable coup, elle joue cependant sur les nerfs et vous laissera croire en la faiblesse de votre adversaire.

Si vous tombez, essayez de tomber sur votre agresseur.

Évitez à tout prix d'amener le combat au sol, mais si vous n'avez pas le choix, utilisez votre poids à votre avantage. Alors que vous tombez, arrangez-vous pour diriger vos genoux ou vos coudes vers l'entrejambe, les côtes ou le cou de votre agresseur.

Si votre agresseur est armé, sachez vous positionner en fonction du type d'arme.

Si votre agresseur est armé d'un couteau, essayez de rester hors d'atteinte. S'il est armé d'un pistolet, essayez de vous enfuir en courant en zigzag. Si vous avez la possibilité de vous enfuir sans danger, faites-le. Assurez-vous que vous êtes suffisamment loin de votre agresseur lorsque vous décidez de vous arrêter.

Bien souvent, vous pourrez mettre immédiatement un terme à la situation en donnant votre portefeuille à votre agresseur. Il s'agit de la solution la plus sage, en particulier si vous êtes menacé avec un couteau ou un pistolet. Votre vie vaut bien plus que l'argent et les cartes que vous avez sur vous. Jettez votre portefeuille et partez en courant.

Chapitre 7. La phase d'agression

Mentale

L'auto-défense mentale est la capacité à entrer dans la mentalité adéquate pour exécuter une technique physique auto-défense. De nombreuses écoles d'arts martiaux et des cours d'autodéfense se concentrent principalement sur la nature physique de l'auto-défense et négligent souvent l'aspect mental. Si vous êtes habile dans les techniques défensive, mais que vous manquez de force mentale et de ténacité pour l'exécuter, vous ne serez pas en mesure de l'appliquer et ce en particulier sous la contrainte.

Les environnements contrôlés peuvent vous faciliter à diminuer le stress et la décharge d'adrénaline qui se produit lors d'une attaque. Il y a un réel besoin d'être en mesure d'entrer dans la «mentalité du combattant" si on veut avoir une chance réaliste de s'en sortir lors d'une agression. Cet état d'esprit du combattant, du guerrier est la capacité à se concentrer uniquement sur le succès d'une situation sans se préoccuper des conséquences, même si elles se révèlent fatales. La capacité d'aller sur, sous, autour ou à travers tout obstacle est l'essence même de cet état d'esprit "ne jamais abandonner" - similaire à celle du samouraï du Japon. L'auto-préservation est un facteur de motivation très puissant et il est essentiel de veiller à ce que l'on aie la force mentale et la mentalité appropriée pour sortir vainqueur dans une rencontre avec un ou plusieurs agresseurs

Prévention

Être bien informé et éviter les situations potentiellement dangereuses sont des techniques utiles de l'auto-défense.

Les agresseurs vont généralement choisir leurs victimes, lorsqu'ils sentent qu'ils vont avoir l'avantage, comme une plus grande taille physique, la supériorité numérique, .... En outre, toute embuscade place le défenseur dans une situation difficile où il n'a plus l'initiative.

Ces facteurs rendent la lutte pour vaincre un attaquant peu probable de réussite. Quand c'est impossible, on a souvent une meilleure chance de se battre pour s'échapper, ces méthodes ont été dénommées techniques 'Break Away'. Comprendre la «mentalité» 'd'un attaquant potentiel est essentiel si nous voulons éviter ou échapper à une situation potentiellement mortelle.

Rester en sécurité dans toutes les villes dans le monde exige un esprit alerte. Un esprit qui est à l'écoute des dangers et des menaces potentielles. Bien sûr, nous devons former nos corps dans les compétences de combat et des techniques d'auto-défense pour être en mesure de traiter avec des individus violents.

Désescalade

Aïkido verbal est défini comme une utilisation de mots pour prévenir, de désamorcer, ou mettre fin à une tentative d'agression. C'est un moyen d'utiliser les mots comme arme ou comme bouclier. Ce genre de «gestion des conflits» est basé sur l'utilisation de la voix, le ton et le langage du corps pour calmer une situation potentiellement violente avant que la violence ne découle effectivement.

Cela implique souvent des techniques telles que prendre un temps d'arrêt, et dévier la conversation sur des personnes dans le groupe qui sont moins passionnément impliquées, ou en entrant simplement dans une empathique protégée qui permet de mieux comprendre l'attaquant.

L'auteure Katy Mattingly définit l'autodéfense verbale comme une méthode qui consiste à dire tout simplement à quelqu'un, à une ou à plusieurs reprises de refuser une demande, ou de dire à quelqu'un qu'il a violé une frontière de ce que vous voulez, ou qu'elle pourrait entraîner un scénario plus compliqué dans lequel vous êtes appelés à refuser, de s'engager verbalement avec quelqu'un de manipulateur, de fixer des limites, et de mettre fin à la conversation.

Alarmes personnelles

Alarmes personnelles sont une façon de pratiquer l'auto-défense passive. Une alarme personnelle est un petit appareil tenu à la main qui émet des sons forts, forts, aigus pour dissuader les attaquants parce que le bruit peut parfois attirer l'attention des passants. Alarmes enfants peuvent fonctionner comme des localisateurs ou alarmes de périphériques tels que pour déclencher une alerte lorsqu'un piscine est utilisée pour aider à prévenir des situations dangereuses en plus d'être un moyen de dissuasion contre les agresseurs.

Chapitre 8. Etude pratique en image

Différentes techniques de self-défense en images

« La première chose à retenir est que, quelle que soit la taille de votre assaillant, celui-ci a des points faibles et qu’il est tout à fait possible pour vous de les identifier pour pouvoir mieux réagir ».
- 1. Utilisez vos mains du mieux que vous pouvez :
- 2. Frappez-le à la clavicule, le menton :
- 3. N’hésitez pas à attaquer ces points vitaux:
- 4. Un coup de tête pour le faire fuir :
- 5. Si votre agresseur vous plaque contre un mur… :
- 6. Saisie par l'arrière, bras entourés
- 7. Saisie cheveux par l'arrière
- 8. Saisie arriere main sur le ventre